Du haut de mon balcon,
Sur le dos des oiseaux,
Je chatouille les nuages,
Ils se dispersent,
Je saute sur le toit d'en face,
où les sedums bronzent,
En attendant l'hivers,
Au pied du bâtiment,
Un jardin,
Pour faire de la place,
Pour tout le monde,
Il aura fallu laisser les lignes,
Rectilignes,
Au béton saillant,
Renoncer aux forces de l'ordre,
Tolérer les excès de la flore sauvage,
Y blotir des nids potagers,
Et tracer des chemins,
Pour des promeneurs,
Qui ne remarqueront peut être pas,
Ce potiron endormi,
Au pied des balcons.
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